Bonne lecture..
..Un homme se leva pour aller accomplir la prière de l'aube à
la mosquée.
Il s'habilla, fit ses ablutions et emprunta le chemin de la mosquée.
En cours de chemin, il tomba et ses habits se salirent.
Doutant de la pureté de ses habits, condition obligatoire pour
accomplir la prière, il se leva, et retourna vers sa maison.
Une fois à la maison, il se changea, fit à nouveau ses ablutions et
s'en retourna à la mosquée.
Sur le chemin, il tomba a nouveau et se salit encore, il se releva, se
nettoya et se redirigea vers sa maison.
Une fois a la maison, il se changea une fois de plus, fit ses
ablutions et s'en retourna à la mosquée..
Sur son chemin, il rencontra un homme tenant une lampe qui
l’attendait. Lorsqu’il lui demanda son identité, l’homme lui rétorqua
:
« J'ai vu que tu es tombé deux fois sur ton chemin vers la mosquée
c'est pourquoi j'ai apporté cette lampe pour t'éclairer le chemin.».
L'homme le remercia infiniment et tous deux se dirigèrent vers la mosquée...
Une fois a la mosquée, le premier demanda à l'homme à la lampe de
venir prier avec lui. Ce qu'il refusa.
Il le lui demanda encore deux fois mais la réponse fut toujours la même.
Lorsque l'homme lui demanda pourquoi il ne voulait pas venir prier.
Il lui répondit :
«Je suis Satan ».
L'homme fut choqué par cette réponse.
Satan lui expliqua ceci :
«Sur ton chemin vers la mosquée c'est moi qui te fis tomber.
Quand tu retournas à la maison pour te purifier et revenir a la
mosquée, ALLAH te pardonna tous tes péchés
Je te fis tomber une seconde fois mais cela ne te découragea pas de
retourner remplir les conditions de pureté pour venir prier à la
mosquée. Bien au contraire tu repris le chemin de la mosquée avec la
même intention.
Du fait de ta détermination, ALLAH pardonna les péchés des habitants
de ta maison. J'ai eu peur qu'en te faisant tomber une troisième fois,
ALLAH ne pardonna à tous les habitants de la cité, convaincu qu'à coup
sûr tu atteindrais la mosquée».
La morale de cette histoire, c'est qu'il ne faut pas laisser Satan
voler le bénéfice de ses action
Il ne faut jamais abandonner une bonne action que l’on a l'intention
d'accomplir car l’on ne pourra jamais mesurer la récompense que l’on
aurait, en franchissant les obstacles dressés face à l'accomplissement
de cette action.